Nous avons décidé d’une nouveauté pour cette saison: Après la dernière pièce à laquelle nous assisterons, nous voterons. Le vote moyenné et les verbatims seront publiés ici!!
| THEATRE | Moy. | nbr | Commentaires |
| J’Y SUIS J’Y RESTE | 9,7 | 7 | au top ; Nous y sommes retournés ! ; Quel dommage qu’il nous quitte ! |
| INCONNU A CETTE ADRESSE | 9,2 | 6 | Ambiance pesante très bien rendue ; Magnifique jeu d’acteurs |
| LES VISIONS DE SIMONE MACHARD | 9,0 | 3 | Toujours d’actualité ; Très belle Mise en scène |
| AVEZ-VOUS EMBRASSE LE COQ | 9,0 | 3 | |
| LE RENDEZ-VOUS DE SENLIS | 8,6 | 7 | Excellent jeu d’acteurs !! ; la pièce a été diversement appréciée.. |
| LA FONTAINE ENTRE CHIEN ET LOUP | 8,5 | 6 | Excellente mise en scène et gestion des accessoires ; jeu d’acteurs bluffant |
| COMEDIE MUSICALE IMPROVISEE | 8,3 | 6 | novateur |
| VOULEZ-VOUS DINER AVEC MOI CE SOIR | 8,0 | 1 | |
| LE ROI NU | 8,0 | 4 | |
| LE MALADE IMAGINAIRE | 7,5 | 6 | |
| TAILLEUR POUR DAMES | 7,3 | 6 | convenu ; Histoire rocambolesque, très bien jouée ; Excellente comédie ! |
| LUCRECE BORGIA | 7,0 | 4 | au top |
| PAPY FAIT DE LA RESISTANCE | 6,6 | 8 | pas de peps |
| AU BONHEUR DES VIEUX | 6,6 | 5 | |
| VENGEANCES TARDIVES | 6,2 | 5 | |
| LE JOURNAL D’ADAM ET EVE | 6,0 | 3 | |
| LE CERCLE DES ILLUSIONNISTES | 5,7 | 6 | |
| THE ARGUMENT | 5,5 | 2 | |
| J’ai vraiment apprécié cette saison. Le jeu d’acteurs est fantastique ! |
Le Rendez-vous de Senlis par la compagnie au même instant. Mise en scène Eric Combe. Dimanche 29 juin 17h.

Ce dimanche soir, nous avons assisté à une représentation du Rendez-vous de Senlis, une comédie dramatique signée Jean Anouilh, brillamment portée par la Compagnie Au Même Instant.
L’intrigue démarre avec Georges, un homme mystérieux, charmeur, insaisissable… Il invite des amis à passer le week-end chez lui, dans ce qu’il présente comme un grand domaine familial à Senlis. Mais rapidement, le vernis craque : Georges n’est pas celui qu’il prétend être, et le manoir en question n’est qu’un décor monté de toutes pièces. Entre quiproquos, tensions et révélations inattendues, la pièce explore la construction des identités, le mensonge par besoin d’amour, et les failles cachées derrière les masques sociaux.
Le jeu des comédiens était tout simplement fabuleux. Grâce à leur complicité et à la fluidité de leurs échanges, on se serait presque cru au cœur d’un véritable huis clos. Georges, au bord de la catastrophe à plusieurs reprises, a maintenu le suspense jusqu’au bout. Quelques longueurs dans le texte, certes, mais jamais de perte d’intensité.
Malgré la chaleur dans la salle, le public est resté captivé. Un grand bravo à toute la troupe, et une mention spéciale pleine d’émotion pour Patrice dans le rôle de Monsieur Delachaume : c’était sa dernière représentation ce soir, et il a quitté la scène sous des applaudissements plus que mérités. Chapeau l’artiste !
Les spectacles vus :
J’y suis J’y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy par la cie Passeurs de Lune. Mise en scène Jacques Baldeweck. Dimanche 25 mai 17h.

Dans cette comédie savoureuse écrite par Raymond Vincy et Jean Valmy, on suit l’histoire rocambolesque d’Antoinette, restauratrice dans le quartier des Halles à Paris, qui découvre dix ans après un vol de papiers d’identité que son usurpatrice a profité de son nom pour épouser… un baron ! Prête à tourner la page et à épouser son barman, elle débarque donc dans le château de ce fameux baron pour faire annuler un mariage dont elle ignorait tout.
Mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Elle se retrouve confrontée à une vieille comtesse rigide et attachée aux apparences, un baron plutôt décontenancé, et une galerie de personnages hauts en couleur. Entre portes qui claquent, dialogues enlevés, malentendus et révélations en cascade, l’intrigue prend des allures de vaudeville moderne. C’est finalement un cardinal en visite qui mettra fin au chaos en trouvant une solution… plutôt inattendue !
Portée par la Compagnie Passeurs de Lune, cette pièce a été un vrai moment de plaisir. Le public a été séduit par le jeu précis des comédiens, la qualité du décor (fourni par Le Grenier d’Olivier à Molsheim) et l’énergie communicative de la troupe. Mention spéciale à Pierrette, irrésistible dans le rôle de la Baronne, et à Jacques Baldeweck, metteur en scène et comédien, qui a annoncé avec émotion que ce serait sa dernière apparition sur scène. Une très belle façon de tirer sa révérence, dans les rires et les applaudissements.
Vengeances Tardives d’Alexandre Mascarello par la cie Meilleur espoir féminin. Mise en scène de Laura Siegler et Alexandre Mascarello. Le dimanche 18 mai à 17h

Nous avons assisté à la pièce Vengeances tardives d’Alexandre Mascarello, mise en scène par Laura Siegler et l’auteur lui-même, et jouée par la compagnie Meilleur Espoir Féminin. Ce troisième spectacle de la troupe nous plonge dans un dîner entre amis qui dérape progressivement.
Ce qui devait être un moment convivial se transforme en un huis clos où les rancœurs, les non-dits et les règlements de compte surgissent au fil des verres de vin. Entre le salon des apparences et la cuisine des vérités, la tension monte subtilement jusqu’à l’éclatement.
Nous applaudissons l’engagement des comédiens et l’audace du projet. Le texte, intelligent et bien rythmé, oscille entre humour grinçant et réflexion sur l’amitié, les rôles que l’on endosse dans un groupe, et les blessures qu’on garde enfouies. Une soirée plaisante, pleine de potentiel, et une jeune compagnie à suivre.
Le Cercle des Illusionnistes d’Alexis Michalik, par la cie du Théatre populaire de la petite France. Le dimanche 4 mai à 17h.

Ce spectacle rend hommage aux grands magiciens et inventeurs du rêve : Jean-Eugène Robert-Houdin et Georges Méliès, en mêlant passé et présent à travers les trajectoires croisées d’Avril et Décembre. On voyage ainsi entre les époques, dans une mise en scène inventive où s’entrelacent illusion, amour, cinéma, vol à la tire et grande évasion. Le rythme est soutenu, les décors sobres mais astucieux. L’utilisation d’écrans pour projeter les décors et les faire vivre est une très bonne idée. Les treize comédiens incarnent beaucoup de personnages avec beaucoup d’énergie. Une belle réflexion sur l’art, la mémoire et le pouvoir de l’imagination. Malgré la richesse du propos et la qualité du jeu, l’intrigue nous a été un peu difficile à suivre, certains enchaînements manquant de fluidité, le croisement des périodes, de différentes situations, difficile à comprendre.
Le Roi Nu de Evguéni Schwartz, par la cie Fédora, mise en scène par Pierre Salzani, le vendredi 18 avril à 20h30


Ce soir au Cube Noir, la Compagnie Fédora a offert une version épatante du Roi Nu d’Evguéni Schwartz, mise en scène par Pierre Salzani. Dans cette fable grinçante inspirée des contes d’Andersen, on suit Henri, un simple porcher épris de la princesse Henriette. Leur amour est interdit par le roi, qui veut marier sa fille au souverain voisin, un tyran chauve, édenté, imbu de lui-même… et complètement stupide.
Cette pièce satirique, drôle et percutante, dénonce les travers du pouvoir autoritaire… un message qui, près d’un siècle plus tard, reste tristement d’actualité.
Pour faire capoter ce mariage arrangé, Henri et son ami Christian échafaudent un plan génial : ils se font passer pour des tisserands capables de créer un habit magique, visible uniquement par les gens intelligents. Le roi, piégé dans son orgueil et sa bêtise, prétend admirer la tenue invisible… et finit par défiler nu devant ses sujets le jour du mariage royal.
La mise en scène malicieuse donne vie à une galerie de personnages tous plus savoureux les uns que les autres : rois tyranniques, ministres obséquieux, princesse rebelle, peuple silencieux… mais pas trop ! Car le public a été amené à incarner ce peuple, témoin direct de la mascarade. Résultat : une salle vivante, des éclats de rire… et un final en fanfare avec des Hourra Hourra bien mérités
Avez-vous embrassé le Coq de Vivien Lheraux, interprétée par la cie du savoir, dimanche 30 mars à 17h

Ce soir, nous avons assisté à Avez-vous embrassé le coq ?, une comédie déjantée mise en scène par la compagnie Va Savoir au Cube Noir.
Telles de petites souris, nous assistons tout d’abord aux coulisses d’une troupe au bord du naufrage, où tout semble aller de travers à la veille de la première : un accident de trotinette, un technicien incompétent, des comédiens dépassés, un drame conjugal, une metteuse en scène à bout de nerfs… et un enchaînement de catastrophes qui vire au chaos total sur scène.
Les quiproquos, les gaffes et les situations absurdes s’accumulent à un rythme effréné, déclenchant de nombreux éclats de rire dans la salle. Les comédiens, justes et irrésistiblement drôles, ont su mener ce délire organisé avec brio.
Une pièce hilarante, portée par une énergie communicative, qui nous a offert un pur moment de plaisir !
Au Bonheur des Vieux créee et interprétée par la Cie La Dorée, dimanche 16 mars à 17h

Ce soir nous avons assisté « Au bonheur des vieux », une comédie chantée présentée par la compagnie La Dorée au Cube Noir.
La pièce, écrite par Joan Ott, raconte l’histoire touchante et pleine d’humour de Sidonie et Armand, un couple qui s’aime depuis 40 ans. Sidonie, déprimée par les effets du vieillissement, trouve face à elle un Armand prêt à tout pour lui redonner le sourire. Les comédiens Joan Ott, Marc Biller et Marguerite Brousse ont impressionné par la puissance de leurs voix et leur énergie communicative.
Entre jeux de mots et moments de dérision, la pièce a su captiver les spectateurs présents. L’apparition du mystérieux motard casqué a ajouté une touche de suspense et d’humour en apportant toujours de nouveaux cadeaux d’un mystérieux amant. Et si cet amant charmant n’était autre qu’Armand lui-même ? Nous vous rassurons, l’histoire s’est conclue sur un bel happy end en chanson.
Un spectacle plein de surprises et d’émotions qui a affiché complet pour sa dernière représentation le dimanche 16 mars.
Papy fait de la résistance de Christian Clavier et Martin Lamotte par la cie Le Brigadier; Le dimanche 2 mars à 17H

comédie culte de Christian Clavier et Martin Lamotte, brillamment interprétée par la compagnie Le Brigadier au Cube Noir.
Plongés en pleine Seconde Guerre mondiale, nous avons suivi les aventures rocambolesques de la famille Bourdelle, contrainte de cohabiter avec un général allemand dans leur propre demeure. Entre quiproquos, situations absurdes et personnages hauts en couleur, la troupe a su capturer l’esprit burlesque du texte avec une belle énergie.
Les décors, astucieusement conçus, ont parfaitement servi l’action, renforçant l’immersion dans cette comédie déjantée. Malgré quelques petites longueurs, les éclats de rire étaient bien présents tout au long de la soirée.
Une chose est sûre : ces résistants de théâtre nous ont offert une performance mémorable, et nous avons passé une super soirée en compagnie de Super Résistant !
Des fois le trait est un peu forcé, comme souvent avec Christian Clavier….
Plusieurs spectacles d’improvisation par plusieurs compagnies entre le 12 février et le 16 février

12/2 Salon Snob et 13/2 Match d improvisation. Nous avons été impressionnés par la capacité des acteurs à relever les défis lancés . Pour un flash de 30s ou un jeu de 10mn, seul ou en dialogues à plusieurs. Nous n’avons pas vu le temps passé.
16/2 spectacle d’improvisation musicale – Spetzi’val
Prends un shaker, ajoute-y quatre comédiens, trois musiciens, saupoudre de bossa nova, de mer qui se réveille, de lune et de planétarium et mixe le tout en comédie musicale… Résultat ? Un cocktail détonnant et étonnant !
L’histoire a débuté dans un planétarium, s’est poursuivie sur une plage pour finir dans une soucoupe volante. À aucun moment en allant au théâtre ce soir, je ne m’imaginais voir un petit homme vert slamer devant moi, et pourtant…! Émotions, chansons et rires étaient au rendez-vous grâce au talent des artistes des Parapluies de Strasbourg et de La Spetzi, qui ont su créer un univers unique sous nos yeux.
Je peux vous « spoiler » (ou divulgâcher) la fin sans souci, car une chose est sûre : aucun spectacle ne ressemble à un autre. Vous ne verrez jamais deux fois la même pièce ! Nous avons passé un excellent moment et notons déjà avec enthousiasme les prochaines dates des rendez-vous « J’irai jouer dans leur décor » de la Spetzi au Cube Noir.
Le malade imaginaire de Molière par la compagnie Le Brigadier, mis en scène par Julien Altenburger. Le dimanche 2 février à 17H

Ce soir, 2 février 2025, notre club de lecture des Amis de la Dimière a eu le plaisir d’assister à Le Malade Imaginaire de Molière, interprété par la troupe Le Brigadier au Cube Noir. Cette compagnie, composée d’une trentaine de passionnés de théâtre, a offert une représentation haute en couleur de cette comédie intemporelle.
La mise en scène de Julien Altenburger a su captiver le public avec ses choix graphiques et colorés, insufflant une fraîcheur bienvenue à l’œuvre classique. Les interludes chantés et dansés ont ajouté une touche de modernité qui a dynamisé la pièce. Mention spéciale pour Toinette, interprétée avec un humour irrésistible, faisant de chaque scène un moment de franche rigolade.
Les comédiens, investis et talentueux, ont brillamment donné vie aux personnages d’Argan, et de Toinette rendant les intrigues et les stratagèmes encore plus savoureux. Pendant près de deux heures, ils ont réussi à transporter le public dans l’univers comique de Molière, provoquant des éclats de rire à répétition. Les autres acteurs, Angélique, Cléante, et Béline, …moins connus du public pourront développer leurs capacités théâtrales.
En somme, Le Malade Imaginaire par Le Brigadier est un vrai régal théâtral, alliant tradition et modernité, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
15 fables de La Fontaine, par la compagnie l’Apostrophe, mises en scène par Noèle de Murcia. le dimanche 26 janvier à 17h

Les Amis de la Dimière ont assisté ce 26 janvier à la représentation de La Fontaine entre chien et loup par la compagnie L’Apostrophe, au Cube Noir à Strasbourg. La troupe a proposé une relecture originale et inventive des célèbres fables de La Fontaine, telles que Le Loup et l’Agneau, Le Chêne et le Roseau ou encore Le Corbeau et le Renard.
Grâce à une mise en scène rythmée et astucieuse, les comédiens ont su captiver le public par leur jeu juste et leur humour fin. Une mention spéciale doit être faite pour l’ingéniosité des costumes : avec quelques accessoires simples mais bien pensés, les acteurs se sont transformés avec aisance en une multitude d’animaux, rendant chaque fable vivante et dynamique.
Au-delà de la performance scénique, le spectacle a également souligné combien ces fables restent d’une grande justesse et pertinence aujourd’hui, en Europe comme à travers le monde. Les morales qu’elles véhiculent résonnent toujours avec l’actualité, témoignant de la profondeur intemporelle de l’œuvre de La Fontaine.
En somme, La Fontaine entre chien et loup est une interprétation réussie et rafraîchissante, portée par une troupe talentueuse qui a su captiver le public par son jeu précis et son inventivité visuelle.
Un bel hommage à ces récits classiques, tout en les rendant accessibles et vivants pour le public d’aujourd’hui.
Avec : Sylvaine Cencig, Francis Couty, Daniel Lind, Philippe Masson
Mise en scène et scénographie : Noèle de Murcia
Lumière : Daniel Lind et Adrien Bertheau
« Lucrèce Borgia » de Victor Hugo par la compagnie Demos, mis en scène par Gilles Kammerer. le dimanche 12 janvier à 17h

Eh bien, au fil des siècle Lucrèce Borgia ne prend pas une ride !
Dans une mise en scène audacieuse, la sobriété des costumes et un décor épuré m’ont, tout d’abord, suggérés un tripot de mafieux à Chicago. Nous sommes loin de la Sérénissime à l’époque de la renaissance…
Pourtant cette Lucrèce et bien fidèle au drame de Victor Hugo : débauchée, cruelle, incestueuse, meurtrière face au beau et, tout de même turbulent Gennaro, qui lui, incarne jeunesse et fidélité. Toutefois, Lucrèce, elle aussi a sa part d’humanité, c’est l’amour maternelle qu’elle porte à son fils naturel. Gennaro, lui ne connaît pas ses parents, l’amour maternel lui manque. Il se méprend sur l’intérêt bienveillant que lui porte la sulfureuse Lucrèce. Tous les ingrédients du drame sont en place.
L’exercice n’est pas facile, mais la Compagnie Demos, avec une belle énergie, a brillamment relevé le défi. Nous sommes sortis de ce spectacle comme « envoûtés ».
Merci aux acteurs, au metteur en scène pour cet excellent moment d’émotions fortes.
« Tailleur pour dames » de Georges Feydeau par les Comédiens du Rhin, mise en scène de martine Ménager, Grégory Hommel et Marguerite Brousse. Dimanche 1er décembre 17h

Encore une excellente interprétation de la Cie du Rhin pour ce fameux vaudeville de Feydeau.
Tous les ingrédients y sont pour passer un grand moment de détente. Entre chassés-croisés et rebondissements, les comédiens nous entraînent avec conviction jusqu’à l’aboutissement de cette histoire rocambolesque. Tout comme au 19ème siècle, ce spectacle reçoit un vif succès au Cube Noir : la salle est archi-comble.
En fin de spectacle la Cie du Rhin nous a sensibilisés à nouveau à propos de l’incertitude de l’avenir du Cube noir. En effet, la salle de spectacle, située dans l’enceinte du CREPS, est mise à disposition par la ville de Strasbourg. Or, aujourd’hui, il est souhaité de faire de ce site un complexe dédié aux sportifs de haut niveau.
Nous souhaitons tous vivement qu’une solution de « relogement » soit proposée. En effet, le Cube Noir c’est entre 20 et 25 spectacles et plus de 14 000 spectateurs par an !
« The Argument » de William Boyd par la compagnie Tadora, mise en scène par Julia Whitham. Dimanche 24 novembre 17h

The Argument – La Compagnie Tagora Pip et Meredith ont eu une scène de ménage. C’était seulement à propos de leur opinion sur un film, mais des différends plus importants sont apparus au grand jour. Pip a une liaison avec une jeune collègue de travail depuis trois mois. Meredith, elle aussi, a quelques squelettes dans le placard. En neuf scènes sous haute tension, William Boyd explore ce que cela signifie que de se disputer avec ceux que nous aimons. La Compagnie Tagora nous a offert différents tableaux et différents personnages hauts en couleurs entraînés dans la querelle de Pip et Meredith, chacun y allant de son opinion, son expérience et ses conseils, bien souvent non souhaités. Cette pièce très drôle et si réaliste nous a fait passer un excellent moment et nous a obligé à nous interroger sur les relations. Les acteurs ont été un véritable régal pour nos yeux et nos oreilles, rassemblant différents accents et des jeux de qualité ! Une véritable et appréciée petite escale théâtrale au Royaume-Uni ! The Argument – La Compagnie Tagora Pip and Meredith have had a domestic row. It was only about their opinion of a film, but bigger differences have come to the fore. Pip has been having an affair with a young work colleague for three months. Meredith, too, has a few skeletons in the wardrobe. In nine high-voltage scenes, William Boyd explores what it means to argue with those we love. Compagnie Tagora has given us a variety of tableaux and colourful characters drawn into Pip and Meredith’s feud, each with their own opinion, experience and advice, often unwanted. This very funny and realistic play gave us an excellent time and forced us to question our relationships. The actors were a real feast for our eyes and ears, bringing together different accents and quality acting! A truly enjoyable little theatrical stopover in the UK!
« Le journal d’Adam et Eve » de Mark Twain, par la compagnie « Au même instant », mis en scène par Eric Combe. le dimanche 3 novembre à 17h.

LE JOURNAL D’ADAM ET EVE ADAPTATION LIBRE DE L’ŒUVRE DE MARK TWAIN Par la Compagnie Au Même Instant Mise en scène Éric Combe La Compagnie Au Même Instant a librement adapté les deux romans de Mark Twain, les journaux intimes d’Adam et Eve. Quelles sont les pensées des deux premiers Hommes lors de leur arrivée sur Terre ? Leurs échanges avec les créatures et merveilles du jardin d’Eden ? Leurs impressions lors de leur première rencontre ? Un conte philosophique sur la nature profonde des Hommes et les relations humaines d’une vraie drôlerie ! Les personnages stéréotypés au début sont cocasses, alternant quiproquos, conflits et découvertes, puis se font plus touchants, plus profonds… Plus humains. Le mythe de la création a été revu avec brio et beaucoup d’humour par Mark Twain pour être adapté et livré avec brio par la Compagnie Au Même Instant!
« Inconnu à cette adresse de Katherine Kressmannn Taylor, par la compagnie « Le Théâtre Populaire de la Petite France », mis en scène par Patrice Lobel. Le Dimanche 13 octobre à 17h

Inconnu à cette adresse (titre original en anglais : Address Unknown) est le premier livre de l’écrivaine américaine Kathrine Kressmann Taylor, écrit sous le nom de plume Kressmann Taylor, publié pour la première fois dans sa version intégrale dans Story Magazine en 1938 aux États-Unis, soit un an avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Il prend la forme d’une correspondance épistolaire fictive étalée du 12 novembre 1932 au 18 mars 1934 entre deux très bons amis, Martin Schulse, 40 ans, Allemand marié et père de trois garçons, et Max Eisenstein, 40 ans, célibataire d’origine juive, associés de longue date dans une affaire prospère de commerce de tableaux à San Francisco, la Galerie Schulse-Eisenstein. En 1932, Martin retourne vivre à Munich et échange avec son ami et associé
magnifique jeu d’acteurs! et belle idée de mise en scène avec l’orchestre de chambre qui entrecoupe les périodes!
« Les visions de Simone Machard » de Bertolt Brecht, par la compagnie La Claque, mis en scène par Frédéric Schalck. Le dimanche 29 septembre à 17h. D’un avis unanime : Allez voir ce spectacle ! Il se joue encore du mardi 1er octobre au samedi 5 octobre à 20 h 30 et le dimanche 6 octobre à 17 h. au Cube Noir 4 allée du Sommerhof 67200 Strasbourg Koenigshoffen (enceinte du CREPS)


Du Bertolt Brecht magistralement interprété par la compagnie La Claque ! Dix sept comédiens sur scène, des décors énormes et des costumes très élaborés. Frédéric Schalck, metteur en scène, s’est aussi appuyé sur une bande son qui, comme au cinéma, donne une forte intensité aux émotions.
Cette pièce de Brecht n’a pas pris une ride, elle est toujours criante de réalité. Avec un humour discret et dérision ce drame mêle deux périodes historiques d’occupation en France. Dans un village sur la route de Paris à Bordeaux, Simone se rêve en une Jeanne d’Arc missionnée afin de combattre l’envahisseur…
Un grand bravo aux comédiens et au metteur en scène pour leur maîtrise et leur dynamisme ! Ici, nous les jugeons tous dignes d’être lauréat du cours Florent !
Pour commencer la nouvelle saison, la présentation de la saison du Cube Noir le 14 septembre 2024

